Pendant des mois on a entendu les professionnels s’insurger contre la loi ALUR (loi pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové) et la lourdeur administrative qu’elle engendrait. Notamment à cause du pré-état daté, un document, ou plutôt une compilation de documents, à annexer à la promesse de vente. Ainsi, les notaires se plaignaient d’avoir à rassembler tous ces documents, les syndics d’avoir à les fournir et les agences d’avoir à faire l’intermédiaire et dans certains cas, de voir les ventes capoter du fait de la lenteur des démarches. Mais depuis quelque temps, plus personne ne se plaint. Sauf peut-être les vendeurs, qui se voient facturer une nouvelle prestation… parfois pas moins de 600 euros ! Or cette nouvelle prestation n’a pas lieu d’être.